tCe soir, 23h03, mercredi 16 mars 2016, j'ai envie d'écrire. De mettre des mots sur ce que je ressens en ce moment. Cet impression d'être en phase de transition, ce sentiment que ma vie va bientôt changer.
D'ici deux mois, je vais sortir du cocon d'étudiante. Je vais devoir entrer dans la vie active. Je m'en réjouissais il y a encore peu de temps, et là, c'est l'appréhension. Cette longue phase de ma vie va s'arrêter. Je vais sortir de cette sécurité dans laquelle je suis depuis 20 ans.
Et que va-t-il se passer ? Ca y est, je serai adulte ? Suis-je réellement prête à ça? Je ne pense pas. Je suis ancrée dans cette pensée que seuls les étudiants "étudient", apprennent. Et moi, je n'ai pas tout appris. Je n'ai pas encore rempli ma tête d'assez de savoirs. J'ai encore besoin de me nourrir l'esprit, de combler ses lacunes.
Alors je bouffe des vidéos de vulgarisation. J'essaye de développer ce fameux "esprit critique" qui me manquait tant. Moi, je prenais tout ce qu'on me disait pour argent comptant, et là j'apprend qu'il ne faut pas faire confiance à tout ce qu'on nous raconte pour peu que ça aie l'air vrai. Se faire sa propre opinion des choses... J'ai toujours eu énormément de mal avec ça.
Pour le moment, je m'emplis tout doucement. Comme si je remplissais ces impressions de vide en moi. Ses lacunes que je ne ressentais pas avant de me sentir incapable de soutenir certaines conversations. Cette honte de devoir dire "je ne sais pas", "je n'en ai jamais entendu parlé", "je ne m'y suis jamais intéressée". Mais qu'est ce que t'en as fait Jo, de tout ce temps que tu avais pour t'intéresser au monde? Rien. Ou si peu.
Il parait qu'il n'est jamais trop tard pour apprendre, pour se cultiver. Je ne sais pas si c'est vrai, mais au pire, je préfère prendre les devants. C'est pas en bossant 8 heures par jour, en en dormant 8, et en s'occupant des mômes le reste du temps que j'pourrai apprendre beaucoup de trucs intéressants.
Je crois que je me remets bien trop en question. Un jour je ferai peut-être la paix avec moi même, mais jusque là je me reconnais bien trop dans ce que disait Lysandre Nadeau il y a peu:
"Je me trouve trop jeune pour m'affirmer, trop vieille pour expérimenter.
Trop mince pour être forte, trop grosse pour être frêle.
Trop conne pour des convictions, trop intelligente pour me taire.
Trop indépendante pour m'attacher, trop amoureuse pour être seule.
Trop jolie pour être complexée, trop laide pour me comparer."
Et le nœuds du problème se trouve encore et toujours là. Cette impression d'être toujours trop, ou pas assez. Mais jamais d'être juste... Moi. M'accepter comme je suis. Un jour, peut-être que ça viendra.
Il est 23h33. Une demi-heure de réflexion sur soi. Et pourquoi pas?
D'ici deux mois, je vais sortir du cocon d'étudiante. Je vais devoir entrer dans la vie active. Je m'en réjouissais il y a encore peu de temps, et là, c'est l'appréhension. Cette longue phase de ma vie va s'arrêter. Je vais sortir de cette sécurité dans laquelle je suis depuis 20 ans.
Et que va-t-il se passer ? Ca y est, je serai adulte ? Suis-je réellement prête à ça? Je ne pense pas. Je suis ancrée dans cette pensée que seuls les étudiants "étudient", apprennent. Et moi, je n'ai pas tout appris. Je n'ai pas encore rempli ma tête d'assez de savoirs. J'ai encore besoin de me nourrir l'esprit, de combler ses lacunes.
Alors je bouffe des vidéos de vulgarisation. J'essaye de développer ce fameux "esprit critique" qui me manquait tant. Moi, je prenais tout ce qu'on me disait pour argent comptant, et là j'apprend qu'il ne faut pas faire confiance à tout ce qu'on nous raconte pour peu que ça aie l'air vrai. Se faire sa propre opinion des choses... J'ai toujours eu énormément de mal avec ça.
Pour le moment, je m'emplis tout doucement. Comme si je remplissais ces impressions de vide en moi. Ses lacunes que je ne ressentais pas avant de me sentir incapable de soutenir certaines conversations. Cette honte de devoir dire "je ne sais pas", "je n'en ai jamais entendu parlé", "je ne m'y suis jamais intéressée". Mais qu'est ce que t'en as fait Jo, de tout ce temps que tu avais pour t'intéresser au monde? Rien. Ou si peu.
Il parait qu'il n'est jamais trop tard pour apprendre, pour se cultiver. Je ne sais pas si c'est vrai, mais au pire, je préfère prendre les devants. C'est pas en bossant 8 heures par jour, en en dormant 8, et en s'occupant des mômes le reste du temps que j'pourrai apprendre beaucoup de trucs intéressants.
Je crois que je me remets bien trop en question. Un jour je ferai peut-être la paix avec moi même, mais jusque là je me reconnais bien trop dans ce que disait Lysandre Nadeau il y a peu:
"Je me trouve trop jeune pour m'affirmer, trop vieille pour expérimenter.
Trop mince pour être forte, trop grosse pour être frêle.
Trop conne pour des convictions, trop intelligente pour me taire.
Trop indépendante pour m'attacher, trop amoureuse pour être seule.
Trop jolie pour être complexée, trop laide pour me comparer."
Et le nœuds du problème se trouve encore et toujours là. Cette impression d'être toujours trop, ou pas assez. Mais jamais d'être juste... Moi. M'accepter comme je suis. Un jour, peut-être que ça viendra.
Il est 23h33. Une demi-heure de réflexion sur soi. Et pourquoi pas?