The Children's Hour - La Rumeur
(1961)
Dans une petite ville de province, deux amies Karen Wright et Martha Dobie dirigent une institution pour jeunes filles, aidées par Lily, la tante de Martha, une ancienne actrice excentrique. Fiancée au médecin Joe Cardin, Karen a du mal à s'engager et à laisser à Martha la direction de l'école. Mary, une élève insolente et menteuse, alors qu'elle a été punie, lance la rumeur que les deux professeurs ont une relation "contre-nature". Elle commence par le raconter à sa grand-mère...
Mon avis :
J'ai beaucoup aimé ce film, même s'il a pas mal vieilli.
On se rend compte de l'image diabolique prêtée à l'homosexualité à l'époque, et ce film l'aborde, tout en finesse et pudeur. En effet, le terme n'est jamais cité, tout est dans les non-dits, les sous-entendus. On ne met pas de mots sur cet "amour anormal". Et c'est ce qui rend l'atmosphère de ce film pesante. Nous sommes toujours au bord du lynchage, et on vit avec elles cette honte qu'elles ressentent. ( ou que l'une d'elles ressent en tout cas )
Ce que j'ai le plus aimé dans ce film, c'est le contraste entre Audrey Hepburn et Shirley MacLaine. Cette dernière est volcanique, angoissée, tandis que Audrey Hepburn est toujours très calme, prend les choses avec dignité même lorsque tout s’effondre autour d'elles.
Enfin, dans ce film, on y voit la facette la plus noire qu'un enfant peut avoir. Je crois que pour l'époque, où les gosses étaient souvent représentés comme des petits angelots, ce film a du faire mouche. En effet, la gamine est le diable en personne, cumule les mauvais traits, n'a rien d'attachant, et on a juste envie de lui faire bouffer ses répliques dès qu'elle ouvre la bouche.
Voilà, un film marquant, fort, choc, même pour l'époque actuelle je trouve. Les moeurs ont certes évolués, mais justement, on se rend compte de l'horreur de cette ancienne mentalité puritaine.
On se rend compte de l'image diabolique prêtée à l'homosexualité à l'époque, et ce film l'aborde, tout en finesse et pudeur. En effet, le terme n'est jamais cité, tout est dans les non-dits, les sous-entendus. On ne met pas de mots sur cet "amour anormal". Et c'est ce qui rend l'atmosphère de ce film pesante. Nous sommes toujours au bord du lynchage, et on vit avec elles cette honte qu'elles ressentent. ( ou que l'une d'elles ressent en tout cas )
Ce que j'ai le plus aimé dans ce film, c'est le contraste entre Audrey Hepburn et Shirley MacLaine. Cette dernière est volcanique, angoissée, tandis que Audrey Hepburn est toujours très calme, prend les choses avec dignité même lorsque tout s’effondre autour d'elles.
Enfin, dans ce film, on y voit la facette la plus noire qu'un enfant peut avoir. Je crois que pour l'époque, où les gosses étaient souvent représentés comme des petits angelots, ce film a du faire mouche. En effet, la gamine est le diable en personne, cumule les mauvais traits, n'a rien d'attachant, et on a juste envie de lui faire bouffer ses répliques dès qu'elle ouvre la bouche.
Voilà, un film marquant, fort, choc, même pour l'époque actuelle je trouve. Les moeurs ont certes évolués, mais justement, on se rend compte de l'horreur de cette ancienne mentalité puritaine.