(Oui j'utilise un terme pompeux que je suis fière d'avoir sorti lors d'un entretien d'embauche, oui, il m'en faut peu).
Moi et la musique, ça a toujours été une grande histoire d'amour, mais je pense l'avoir déjà dit ici. Depuis mes 13 ans, il ne se passe pas un jour sans que je ne me plonge un peu dedans.
Pour en faire, par contre, c'est une histoire passionnelle avec des hauts, et surtout des bas. La guitare, j'en fais depuis mes 14 ans. J'ai suivi des cours pendant 6 mois, très concluants. Parait que j'avais du potentiel. J'ai ensuite enchaîné avec un groupe pendant deux ans. Et après... Des vagues de motivation et de démotivation. La déprime de laisser ma belle Gloria prendre la poussière, sans pouvoir me mettre le pied au derrière pour y rejouer sérieusement. La flamme était éteinte. Je me persuadais ne plus avoir le temps, mais il s'agissait surtout d'une faible excuse.
Il y a 3 ans, j'ai bien tenté de reformer un groupe de filles, mon rêve. Les membres avaient été trouvées, mais la répétition initiale n'a jamais eu lieu. Nous étions en effet incapables de trouver un créneau horaire qui nous convenaient à toutes, avec ces études supérieures qui bouffaient notre temps.
S'en ai suivi une nouvelle phase down. Et la honte, en soirée, lorsqu'une guitare passait, de ne plus savoir jouer comme ça, sans m'entraîner d'abord. Les bouts des doigts, s'ils n'avaient pas oublié les accords, me faisaient rapidement souffrir. C'était une humiliation personnelle en plus.
Une impression de gâchis me collait à la peau. Et c'est encore plus rageant quand on a un amoureux guitariste qui, lui, continue à évoluer et se perfectionner. Mais que voulez-vous, je n'arrivais pas à m'y remettre sérieusement, c'était plus fort que moi.
Et puis... Il a suffit de deux choses.
La première, ça a été l'envie de réaliser un duo. acoustique avec une amie. Florence, de la chaine Le Dahlia Rose. La découverte de sa voix a été un coup de fouet à ma motivation musicale. C'est un plaisir d'accompagner une voix à la guitare, plaisir que j'avais rarement ressenti avant, si pas jamais. (En effet, en groupe, l'effet n'est pas le même, c'est une symbiose générale qui se ressent, l'impression de faire partie d'un tout).
On ne s'est pas vues très souvent, en un an, une seule cover a pu sortir de ça, mais c'est un plaisir sans nom. (Voir la vidéo en bas d'article)
Ensuite, seconde chose, a été mon cadeau d'anniversaire offert par mon amoureux. Une nouvelle guitare acoustique. C'est bête, mais depuis quelques années, je jouais sur une vieille pas très jouable qui m'arrachait les doigts. C'était tout sauf agréable.
Et le voilà qui arrive avec la guitare folk de mes rêves. Et encore, j'aurais même pas rêvé d'une pareille, si jouable, si sonore, si belle.
Depuis, il ne se passe pas un jour sans que je ne la soulève de son pied pour y jouer. Depuis, j'ai recommencé à apprendre des morceaux. Depuis, j'ai récupéré mes durillons sur le bout de mes doigts, et je n'ai plus mal en jouant.
J'espère sincèrement que ça durera, mais je pense être repartie. Je recommence à ressentir du plaisir à jouer, à voir les résultats d'un travail sérieux. Peut-être même commencerais-je à évoluer, ou si non, au moins a rattraper ce que j'avais perdu.
Qu'importe si je passe des années sans en faire sérieusement, la musique fera toujours partie de ma vie.
Moi et la musique, ça a toujours été une grande histoire d'amour, mais je pense l'avoir déjà dit ici. Depuis mes 13 ans, il ne se passe pas un jour sans que je ne me plonge un peu dedans.
Pour en faire, par contre, c'est une histoire passionnelle avec des hauts, et surtout des bas. La guitare, j'en fais depuis mes 14 ans. J'ai suivi des cours pendant 6 mois, très concluants. Parait que j'avais du potentiel. J'ai ensuite enchaîné avec un groupe pendant deux ans. Et après... Des vagues de motivation et de démotivation. La déprime de laisser ma belle Gloria prendre la poussière, sans pouvoir me mettre le pied au derrière pour y rejouer sérieusement. La flamme était éteinte. Je me persuadais ne plus avoir le temps, mais il s'agissait surtout d'une faible excuse.
Il y a 3 ans, j'ai bien tenté de reformer un groupe de filles, mon rêve. Les membres avaient été trouvées, mais la répétition initiale n'a jamais eu lieu. Nous étions en effet incapables de trouver un créneau horaire qui nous convenaient à toutes, avec ces études supérieures qui bouffaient notre temps.
S'en ai suivi une nouvelle phase down. Et la honte, en soirée, lorsqu'une guitare passait, de ne plus savoir jouer comme ça, sans m'entraîner d'abord. Les bouts des doigts, s'ils n'avaient pas oublié les accords, me faisaient rapidement souffrir. C'était une humiliation personnelle en plus.
Une impression de gâchis me collait à la peau. Et c'est encore plus rageant quand on a un amoureux guitariste qui, lui, continue à évoluer et se perfectionner. Mais que voulez-vous, je n'arrivais pas à m'y remettre sérieusement, c'était plus fort que moi.
Et puis... Il a suffit de deux choses.
La première, ça a été l'envie de réaliser un duo. acoustique avec une amie. Florence, de la chaine Le Dahlia Rose. La découverte de sa voix a été un coup de fouet à ma motivation musicale. C'est un plaisir d'accompagner une voix à la guitare, plaisir que j'avais rarement ressenti avant, si pas jamais. (En effet, en groupe, l'effet n'est pas le même, c'est une symbiose générale qui se ressent, l'impression de faire partie d'un tout).
On ne s'est pas vues très souvent, en un an, une seule cover a pu sortir de ça, mais c'est un plaisir sans nom. (Voir la vidéo en bas d'article)
Ensuite, seconde chose, a été mon cadeau d'anniversaire offert par mon amoureux. Une nouvelle guitare acoustique. C'est bête, mais depuis quelques années, je jouais sur une vieille pas très jouable qui m'arrachait les doigts. C'était tout sauf agréable.
Et le voilà qui arrive avec la guitare folk de mes rêves. Et encore, j'aurais même pas rêvé d'une pareille, si jouable, si sonore, si belle.
Depuis, il ne se passe pas un jour sans que je ne la soulève de son pied pour y jouer. Depuis, j'ai recommencé à apprendre des morceaux. Depuis, j'ai récupéré mes durillons sur le bout de mes doigts, et je n'ai plus mal en jouant.
J'espère sincèrement que ça durera, mais je pense être repartie. Je recommence à ressentir du plaisir à jouer, à voir les résultats d'un travail sérieux. Peut-être même commencerais-je à évoluer, ou si non, au moins a rattraper ce que j'avais perdu.
Qu'importe si je passe des années sans en faire sérieusement, la musique fera toujours partie de ma vie.